Bon.. De base j'avais pas joué à grand chose de 2020... Pourtant, y'a genre eu Trials of Mana, Street of Rage 4, Sakura Wars, Deadly Premonition 2, Crash 4, Sakuna: Of Rice and Ruin, Sackboy: A Big Adventure, Immortals Fenyx Rising qui aurait pu m'intéresser.. En fait j'ai tellement rien joué de 2020 que je me suis grouillé de jouer à certains d'entre eux en janvier 2021 ! C'est pas très fair...
Mais voici ce que je retiens niveau sortie de cette année de confinement...
1. Moon : Remix RPG Adventure
Au final.. C'est mon premier Love-De-Lic fini.. J'ai encore commencé par le premier et ça c'est beau !
Et bien sans doute sans surprise, Moon : Remix RPG Adventure prend la première place du podium. Je ne peux pas dire grand chose de plus que ce que j'ai déjà dit dans ma review si ce n'est mes attentes. Je m'attendais bien sûr à un monde charmant mais après Chibi Robot et Captain Rainbow je m'attendais à être aussi assez rapidement coincé, ne pas savoir quoi faire, ce genre de chose... Et à ma grande surprise le jeu n'a pas un déroulement trop obscur et est vraiment super abordable ! Bien sûr, pour le finir à 100%, il a fallu sortir la soluce et certains trucs étaient assez casse-pied mais le 100% n'apporte pas grand chose de toute manière.
Je voulais juste rester un peu plus longtemps dans ce monde...
2. Doom Eternal
Je me suis découvert une passion pour Doom... Ça me surprend perso mais on me dit que c'est pas si étonnant... Bon.
Y'a pas, autant moi et les FPS ça fait deux, autant Doom... Ça va... Genre j'ai tendance à ne pas aimer le côté ultra viriliste de ces vieux FPS mais j'aime bien le mélange science fiction / satanique que Doom apporte. J'ai tendance à m'ennuyer rapidement dans les FPSs mais Doom a un gros coté "exploration pour trouver tous les secrets" que j'aime vraiment... Sans compter bien sûr l'action frénétique. Malgré cela, je ne m'attendais pas à aimer autant Doom 2016 l'année dernière alors que je testais tous mes jeux pas commencé... Ce qui m'a d'ailleurs fait acheter ce Doom Eternal qui n'avait d'ailleurs pas que des retours positifs.
Niveau atmosphère, clairement, j'aime moins, on visite des mondes un peu alien qui me rappelle plus l'atmosphère d'un Warhammer 4000 que d'un Doom... Mais je comprends aussi qu'ils ne pouvaient pas refaire à nouveau le coup de la station spatiale avec un culte satanique dedans qui prend possession de l'endroit. Pour compenser y'a des set pieces pas mal comme visiter l'endroit qui change les âmes en un espèce de carburant sous fond de "l'humanité est faite pour souffrir" qui donne encore plus de poids à la rage du perso. Y'a un coté assez marrant dans la manière dont le héros a été "divinisé" aussi, les humains comprennent pas d'où vient ce personnage increvable et le prennent pour Dieu sur Terre venu les sauver. On a même des moments "semi cinématique" où le Doom Guy avance dans un lieu avec plein de scientifiques qui sont tous à moitié flippé de le voir parmi eux... On va pas se mentir, ça brosse le joueur dans le sens du poil... Surtout que le jeu est dur. En fait le truc méta encore plus rigolo c'est que vu qu'il est maintenant canon que le Doomguy de cet épisode est le même que dans le premier Doom, on sait qu'en réalité c'est... Juste un gars très très énervé et c'est (presque) tout... C'est amusant de voir tout ce lore (parfois un poil trop complexe) qui tient juste sur ce truc très simple, comme Azrael dans Blazblue qui défie des personnages avoir des pouvoirs extraordinaire et la seule justification "c'est qu'il est très très fort"...
Avec tout ça j'ai même pas parlé du gameplay alors que pourtant... Ben vu que j'ai moins aimé l'atmosphère c'est ça qui m'a fait continuer de jouer. C'est incroyable comme tout est frénétique, comme tout va vite, le fait que les ennemis aient tous une faiblesse différente fait qu'on change sans cesse d'arme pour répondre à leurs assauts... Et c'est dur, franchement surtout pour moi qui suis pas très bon et qui ait quand même tenu à faire le jeu en Ultra Violence... Je suis mort un nombre incalculable de fois mais les sensations le justifiait. Il y avait beaucoup de critique comme quoi on avait pas assez de munition ou ce genre de chose mais en réalité tout est prévu, et j'aime au contraire ces moments où on parcourt l'arène en mode "et merd-et merd-" pour trouver un petit ennemi sur lequel utiliser la tronçonneuse. Cette idée très simple même si pas vraiment justifié qu'un kill en tronçonneuse donne des munitions, qu'un kill sur un mec qui brûle donne de l'armure et que faire un finisher sur un mec qui clignote donne de la santé portait déjà le jeu sur Doom 2016 mais là c'est encore amplifié et il faudra vite faire ces choses là pour espérer survivre... Mais pas de panique car maintenant on a deux dash aérien ! Et d'autres armes encore plus balèze ! A la fin on ne se rend même plus compte de ce qu'on est capable de faire entre nos grenades gelantes, notre BFG, la gatling qui fait une protection ou l'épée qui one shot tout le monde... On arrive incroyablement facilement à percer des vagues d'ennemi dont la majorité posait des problèmes à eux tout seul en début de jeu !
Et je ne parle même pas des boss qui sont étonnamment bon pour la licence avec des patterns parfois très inventifs ! En clair, je suis mort souvent mais je me suis incroyablement éclaté à ce jeu
3. Paper Mario : Origami King
LE jeu Nintendo de l’année.. Sans doute parce que c’était le seul… Enfin en vrai je l’ai vraiment trouvé encore plus sympas que Color Splash avant lui (que j'aimais déjà bien) grâce notamment à ses dialogues rigolos. Sûr, comparé à l'inatteignable Paper Mario 2, on a perdu beaucoup de choses… Les mondes sont moins délirants et tous les PNJs se ressemblent à cause de ce qui est sans doute d’obscurs raisons d’ayant droits de Nintendo…
Du coup Intelligent Systems a trouvé une idée vraiment cool pour faire un monde rempli de personnalité sans pour autant dévier de l’univers Nintendo : Une invasion d’Origami. En effet vu que ce qui les définit est d’être des origamis, les ennemis peuvent totalement être des monstres classiques de l’univers Nintendo avec un petit côté creepy supplémentaire.
J’ai bien aimé les combats aléatoires qui, au lieu de demander au joueur de bourrer un bouton dans les menus, demande à résoudre un petit puzzle pour aligner les différents monstres et ainsi pouvoir les avoir en un tour… Et l’air de rien, l’exploration est un véritable plaisir, il y’a partout des petits events, des petites choses à faire, des toads à trouver notamment… Alors, dans Mario & Luigi : Paper Jam j’avais vraiment détesté ce concept de “chasse aux toads” mais là y’a vraiment trop de petits passages amusants avec ça donc je ne peux qu’applaudir. Le jeu permet d’avoir des partenaires avec un peu plus de personnalité que d’habitude et ça, c’est vraiment cool.
4. Mad Rat Dead
La surprise de l’année ! Un jeu de rythme déjanté de Nippon Ichi que je suivais grâce aux musiques de “rock / electro swing” sur lequel j’étais tombé récemment. Le compositeur de l’une de ces chaines avait en effet travaillé avec le développeur pour faire ce drôle de soft qui dispose, donc, d’une OST tellement cool que je l’écoute en ce moment même ! Drain, Mad Heart, Cheddar Chaser, plash plop gurgle, elles sont vraiment incroyables !
En gros l’idée du jeu est simple : L’action est présentée sous la forme d’un plateformer dans lequel on peut dasher, sauter, break dancer et dropper rapidement. Une musique sonne derrière et un “beat” apparaît à l’écran : Quoique le joueur veuille faire, il faut qu’il le fasse en rythme avec la chanson ! Donc les dashs, les sauts et autres acrobaties se font toujours comme un métronome et ce malgré que la musique ralentit ou accélère dans les derniers niveaux !
Certes, il y a des imprécisions, notamment dans le wall jump pas toujours simple à saisir ou certaines règles un peu obscures sur ce qui peut s’enchainer ou non et cela peut s’avérer vraiment lourdingue dans les niveaux les plus durs ( un, notamment, m’a bien agacé vers le chapitre 2 mais après ça allait ); mais malgré cela, le jeu est vraiment agréable et remplis de charme même dans son scénario ! On y incarne un rat de laboratoire mort sur sa table d’opération qui se fait ressusciter par le Dieu des souris et a la possibilité de revivre sa dernière journée pour réussir à faire quelque chose de sa vie. Lui, il se démonte pas, son rêve, c’est de tuer son humain… Un scénario à la Nippon Ichi, bien délirant comme je les aime !
5. Baldur's Gate
Il m’aura fallu ce nouveau portage Switch (sorti en 2020 tout à fait, donc ça compte) pour que j’ai enfin envie de me mettre à ce jeu. Baldur’s Gate, je le connais depuis longtemps, j’avais même le 2 quand j’étais ado mais la trop grande complexité m’a tenu à l’écart de la chose. Dans ma grande quête pour apprécier le W-RPG, j’avais tenu à faire ces jeux avant, par exemple, le célèbre Planescape Torment… Mais impossible de m’y mettre, l’interface est abscons, j’accroche pas à la manière d'interagir avec l’univers ( d’ailleurs j’ai un peu ce soucis avec Ultima VI )
Heureusement, le remake Switch remet en cause deux trois trucs comme le fait de pouvoir avancer les personnages… Simplement avec le stick. Le raccourci pour permettre ça est un peu bizarre en vrai, d’ailleurs je l’ai oublié là, mais une fois qu’on s’en rappelle c’est dingue comme tout est plus confortable. On peut toujours faire plusieurs groupes qu’on peut commander en gelant le temps et en déplaçant un curseur bien sûr mais le jeu ne mérite que rarement de telles stratégies même si certaines quêtes du début peuvent amener à des combats un poil trop durs.
En fait, même avec ça, j’ai vraiment pas aimé les combats… Mais par contre ça a été une expérience intéressante ! Beaucoup de quêtes sont cools à faire, même si j’aime pas vraiment le système de karma… Ben oui, le jeu a vraiment des répliques super funs où on peut vraiment envoyer bouler le personnage en face ou lui faire une petite vanne mais vu qu’on sait que ça va le fâcher et que tout va tourner au combat et donc à sa mort.. On évite… Là où dans un Monkey Island, je me régalais de ces répliques cyniques. C’est pas vraiment un système super intéressant pour moi qui ne fait mes jeux qu’une fois et qui a peu d’amusement à jouer les “méchants”... Mais malgré ça, il faut reconnaître que le jeu a vraiment une patte en termes d’écriture avec des petites pointes d’humour ici et là et ça, finalement, ça a été ma plus agréable surprise.
6. Trails of Cold Steel IV
Une apothéose en dent de scie...
4e épisode de 100 heures d’une série que j’ai apprécié.. Mais pas non plus adoré. Trails of Cold Steel IV a déçu beaucoup de monde et j’en fais malheureusement un peu parti… Je vias pas trop en dire parce qu’une review arrive.
Pourtant, il est plutôt haut dans la liste non ? Ben oui, on dira ce qu’on voudra, si je fais ces jeux c’est parce que j’aime beaucoup certaines choses. Le fait d’avoir un univers partagé sur autant d'épisodes est passionnant typiquement, cela donne envie de voir la suite, d’en découvrir davantage, les PNJs ont souvent des petites histoires assez amusantes et la cohérence de l’univers est cool.
Avec ça, les musiques sont cools, les combats sont parmis les meilleurs combats tour par tour que je connaisse et j’ai beau critiquer ces jeux autant de fois qu’il le faut.. Je sais que quand Hajimari no Kiseki, le prochain, sortira, je foncerai dessus…
Parce que je suis fan... Mais même alors que je suis fan, le jeu sombre de quelques place dans le top...
7. Daemon X Machina
Daemon X Machina c’est le dernier jeu de 2020 que j’ai fini.. Et je l’ai fini en janvier 2021 donc c’est un peu de la triche…. Ceci dit j’étais très content de faire un jeu de mecha en entier et j’ai pas trouvé qu’il ramait plus que ça ! Le gameplay était agréable, les armes c’était un peu bizarre car on en ramasse plein mais il y a trop de paramètres pour que je comprenne vraiment pourquoi j’en changerais à partir si des choses simples comme “l’attaque” augmente ou non. J’avais l’impression d’avoir quasi tout ce dont il me fallait dès le tiers du jeu !
L’histoire commençait bien au début avec tout un délire de mercenaires et si tout le monde est à peu près civilisé à la base, un allié lors d’une mission peut devenir un ennemi dans une autre ! On peut juste être déçu du protagoniste silencieux… Tous les autres personnages secondaires ont leurs motivations et le jeu joue aussi à donner des missions qui sentent pas très “clean”... Certains refuseront… Mais toi tu ne peux pas et ça, c’est finalement un peu frustrant. La fin du scénario est aussi un peu pffff… J’ai pas accroché.
Dans le positif, la diversité des missions était plutôt là ! Des trucs classiques bien sûr comme tuer tous les ennemis ou escorter un train mais aussi des boss sympas, de l’exploration de “donjon” ou protéger une base de projectiles qui arrivent. Y’a des trucs franchement sympas ! Je dirais que mon seul regret c’est que peu de mission utilise la forme “humaine” du héros car oui, tu peux l’utiliser et y’a UNE mission où tu dois t'infiltrer dans une base pour récupérer un mecha avec cette forme et c’est très fun !
Bref, c’était marrant mais j’en avais un peu marre vers la fin avec son méchant philosophe… Au final, l’univers m’a rappelé Astral Chain et à quel point j’avais aimé ce jeu… Il me manque beaucoup maintenant...
8. Hyrule Warrior : L’ère du fléau
… Hyrule Warrior c’est un peu compliqué car je m’amuse sincèrement en y jouant ! Du coup, pourquoi si bas ? Parce que quasi toutes les qualités de ce Hyrule Warrior, je les avais déjà dans le premier… Sauf que dans le premier, vu qu’on était sur Wii U, on avait chacun notre écran pour le coop et en plus le framerate était mieux ! Y'a un autre défaut un peu bizarre c'est que dans le premier, les unités avaient vraiment de l'importance, ils pouvaient se déplacer, apparaitre lorsqu'on prenait un fort, faire des charges, se retrouver en difficulté et ça ça a totalement disparu dans cet épisode;. Tout le monde est statique ! C'est de loin le truc le plus nul que je trouve au jeu.... Genre ils ont juste abandonné l'idée d'en faire un jeu un peu stratégique...
Un autre truc c'est que ce qui était intéressant avec l'annonce de ce jeu, c’était de voir le scénario, de voir les évènements qui mènent à Breath of the Wild… De perdre ! Car on perd normalement ! Et c’est ça qui était excitant, j’aime très peu Final Fantasy VII Crisis Core mais de loin le meilleurs truc à son sujet est sa fin déchirante où on échoue, tout simplement et je vois aucun autre jeu qui l’a fait sans que ce soit une “bad ending”.
Hélas, et c’est la raison pour laquelle je l’ai placé aussi bas, l’histoire est à la place un immense “What if” avec une raison pour laquelle “finalement on va sans doute gagner car on est dans une temporalité différente”... Et ça c’est juste ultra décevant car du coup le jeu devient infiniment moins intéressant. Le conflit entre Zelda chercheuse car c’est sa passion et Zelda qui tente de trouver les pouvoirs nécessaires pour contrer les méchants car c’est son devoir est aussi pas super bien exprimé à mon gout… Bref…. On en est à se dire qu’il vaut mieux oublier l’histoire comme le 1… Et du coup on joue à une version moins bien de ce dernier…. Sauf pour les boss tiens qui sont infiniment mieux dans celui là que dans le 1 ! Et j’aime bien le fait que les “outils” de BOTW comme la bombe, l’aimant, le truc qui change en glace soit un peu unique pour chaque perso, ça c’est cool.
9. Indivisible
Pour l'instant j'en pense pas grand chose... Mais je lui trouve des qualités !
Si ça se trouve ça s'améliore après ?
L’un des rares jeux que j’ai backé, un peu en soutien envers ce studio qui avait pondu Skullgirls. Pour être honnête jet rouvais les combos trop facile à faire dans Skullgirls ce qui le rendait assez insupportable mais malgré tout j’appréciais le courage de ce studio de prendre à bras le corps un style de jeu qu’on ne voyait pas beaucoup en Occident ( voir pas du tout… ) Pareil pour Indivisible, donc, qui reprend le système de combat de Valkyrie Profile avec une vue principalement de côté.
Puis le jeu sorti et…. Ben.. J’en ai très peu entendu parler. J’y ai pas joué pendant très longtemps d’autant que j’attendais un membre de ma famille pour y jouer en coop et une fois que je l’ai fait c’était…. Sympas… Le scénario est tellement cliché que ça en est absurde, j’ai littéralement dit “alors si ce village de départ est pas en flamme adns les 10 prochaines minutes y’a maldonne” et c’est arrivé la minute qui suit… Le méchant parle direct d’envoyer le monde entier dans les ténèbres mais au moins faut reconnaître que ça traîne pas avant de se lancer ! Et puis les dialogues ont beaucoup de punch, ça rappelle pas mal l’écriture de cartoons en fait et y’a une des filles c’est carrément Sucy de Little Witch Academia !
Du coup, le gros truc c’est que c’est un jeu qui se joue plutôt bien en coop vu que le système de combat alloue chaque bouton à un des 4 personnages de l’équipe; il suffit d’allouer la responsabilité d’un bouton à chaque joueur. Je sais pas trop pourquoi le menu pour faire ça est si compliqué cependant… Le jeu a des environnements satisfaisant pour un jeu indé mais peut être un peu low poly ? Les sprites des persos sont magnifiques par contre et le système de combat les mets bien en avant. D’ailleurs faudrait que j’apprenne à me protéger dans ce jeu..
Si je le mets si bas, c’est parce qu’au final… Ben… Il parait un peu minimaliste. On va de lieu en lieu rapidement et on se remémore d’assez peu de chose.. Mis à part les personnages qui sont sympas… PEut être que je suis un peu dur cependant ?
10. Final Fantasy VII Remake
Peut on appeler ça un remake lorsque l'esprit, le genre, le corps et le scénario du jeu est différent ?
C'est peut être discuter de ça qui lui a valu cette 10e place...
Le jeu du premier confinement… J’en ai tellement parlé de ce jeu, j’ai tellement débattu de lui que quelque part, je pouvais pas juste le mettre hors du top… Pourtant… Je lui reproche énormément de chose. Bien sûr, je déteste la “flandérisation” de l’univers, là où l’original mettait en avant l’univers et présentait l’ennemi principal Sephiroth comme une menace sourde, le remake semble le mettre à tous les coins de rue à un point où ça en est ridicule. Moi qui aimait beaucoup le concept de JENOVA, voilà que son thème a des relents de One Winged Angel… Bien sûr, tout cela est personnel, et avait commencé dès Advent Children tout en se poursuivant vers Crisis Core et maintenant FFVII Remake qui continuent à défigurer cet épisode VII qui fait pourtant partie du panthéon de mes J RPG favoris.
Dans le cas du remake tout vient de cette décision de devoir faire un jeu de 50 heures à partir de ce qui était à la base qu’une partie de jeu de 6 heures. Le simple fait qu’on soit incapable de faire des jeux de la quantité narrative de FFVII devrait déjà nous mettre la puce à l’oreille sur à quel point on a pu régresser à ce niveau… Mais bon… Au pire, le fait de rester plus longtemps à Midgard aurait pu être l’occasion de faire pleins de petites missions annexes d’AVALANCHE et de visiter les strates supérieurs de Midgar hélas, ils ne l’auront fait qu’une fois. A la place, chaque donjon prends maintenant deux bonnes heures à être résolu, tout semble être étiré et le rythme si agréable de l’original (dans cette partie de jeu en tout cas) est totalement détruit. Cloud lui même se doit d’évoluer là où dans le jeu originel, il est parfaitement normal qu’il reste ce personnage anti pathique ne s'ouvrant qu’à la fin lorsqu’il raconte enfin son passé à la première ville après Midgar...Ah, j’adore FFVII, vraiment, mais si le fait que le remake accumule les fautes de goûts restera une opinion très personnel puisque le jeu a globalement été adoré, on sera tous d’accord pour dire que l’atmosphère “horrifique” que le jeu originel tentait d’avoir est complètement perdu ici… Je ne parle même pas du final, parfaitement absurde et des ajouts scénaristiques à la mord moi le nœud pour un jeu qui, déjà, n’était pas forcément si simple à comprendre… Ils ont pas pu “juste” remaker FFVII, il a fallu qu’ils rajoutent un layer supplémentaire d’intrigue qui n’a rien à voir et que je ne spoilerais pas même si ça m’énerve.
J’ai même pas apprécié le combat plus que ça car je sortais des combats DLCs de Kingdom Hearts 3 qui étaient extrêmement énervés et sur lequel je me suis beaucoup amusé.. A coté… FFVII Remake me semblait assez mou du genou… Mais voilà, si il est 10e c’est que malgré tout il est intéressant, il marque clairement un recherche de ce que le J RPG “AAA” pourrait être avec des cinématiques ultra soigné et les restes de ces délires et gags qui faisaient le charme de ces vieux jeux ( je l’ai pas dit mais le remake est aussi un peu trop sérieux à mon gout). Un autre truc exceptionnel à mon sens c’est les discussions entre personnages pendant qu’on marche…. Elles sont, à mon sens, infiniment mieux écrites que les cinématiques principales et sont toujours un immense plaisir à écouter, tombant toujours juste dans la personnalité des personnages. Aerith passant ansi d'une espèce d’ange dont on ne sait peu de chose à un personnage appréciable, bourré d’esprit et très attachante par exemple. Ces discussions et les phases où on est un peu libre de visiter une zone et de faire les quêtes annexes qu’on veut façon Trails in the Sky, c’est un peu ce qui a sauvé le jeu, au final, pour moi… Et du coup il est 10e...
X. Bloodstained : Curse of the Moon 2
*regarde liste de jeux sortis en 2020*
............. Ah oui ! Y'avait lui !
Finalement, Bloodstained : Curse of the Moon 2 a cette place de jeux de 2020 qui ne rejoint pas le top…. Mais pourquoi ? Parce que en fait et malgré son agréable mode coop, je n’en ai tout simplement pas retenu grand chose. C’était un peu déjà le problème avec Curse of the Moon 1 et Bloodstained lui-même.
C’est sympas, j’ai rien à lui reprocher mais tiens, par exemple, The Messenger que j’ai fait l’année dernière m’a juste incroyablement plus marqué.
... En vrai je commence à me dire que c'est dommage de ne pas parler des jeux que j'ai fini en 2020 mais que je ne renseigne pas ici. Genre Phantasy Star II, Rocket Robot on Wheels, Vagrant Story, Salt and Sanctuary ou surtout tous les Rusty Lake !... encore les RPGs j'ai Legendra pour garder le fil mais les autres j'ai peur d'oublier à force..
Mais voici ce que je retiens niveau sortie de cette année de confinement...
1. Moon : Remix RPG Adventure
Au final.. C'est mon premier Love-De-Lic fini.. J'ai encore commencé par le premier et ça c'est beau !
Et bien sans doute sans surprise, Moon : Remix RPG Adventure prend la première place du podium. Je ne peux pas dire grand chose de plus que ce que j'ai déjà dit dans ma review si ce n'est mes attentes. Je m'attendais bien sûr à un monde charmant mais après Chibi Robot et Captain Rainbow je m'attendais à être aussi assez rapidement coincé, ne pas savoir quoi faire, ce genre de chose... Et à ma grande surprise le jeu n'a pas un déroulement trop obscur et est vraiment super abordable ! Bien sûr, pour le finir à 100%, il a fallu sortir la soluce et certains trucs étaient assez casse-pied mais le 100% n'apporte pas grand chose de toute manière.
Je voulais juste rester un peu plus longtemps dans ce monde...
2. Doom Eternal
Je me suis découvert une passion pour Doom... Ça me surprend perso mais on me dit que c'est pas si étonnant... Bon.
Y'a pas, autant moi et les FPS ça fait deux, autant Doom... Ça va... Genre j'ai tendance à ne pas aimer le côté ultra viriliste de ces vieux FPS mais j'aime bien le mélange science fiction / satanique que Doom apporte. J'ai tendance à m'ennuyer rapidement dans les FPSs mais Doom a un gros coté "exploration pour trouver tous les secrets" que j'aime vraiment... Sans compter bien sûr l'action frénétique. Malgré cela, je ne m'attendais pas à aimer autant Doom 2016 l'année dernière alors que je testais tous mes jeux pas commencé... Ce qui m'a d'ailleurs fait acheter ce Doom Eternal qui n'avait d'ailleurs pas que des retours positifs.
Niveau atmosphère, clairement, j'aime moins, on visite des mondes un peu alien qui me rappelle plus l'atmosphère d'un Warhammer 4000 que d'un Doom... Mais je comprends aussi qu'ils ne pouvaient pas refaire à nouveau le coup de la station spatiale avec un culte satanique dedans qui prend possession de l'endroit. Pour compenser y'a des set pieces pas mal comme visiter l'endroit qui change les âmes en un espèce de carburant sous fond de "l'humanité est faite pour souffrir" qui donne encore plus de poids à la rage du perso. Y'a un coté assez marrant dans la manière dont le héros a été "divinisé" aussi, les humains comprennent pas d'où vient ce personnage increvable et le prennent pour Dieu sur Terre venu les sauver. On a même des moments "semi cinématique" où le Doom Guy avance dans un lieu avec plein de scientifiques qui sont tous à moitié flippé de le voir parmi eux... On va pas se mentir, ça brosse le joueur dans le sens du poil... Surtout que le jeu est dur. En fait le truc méta encore plus rigolo c'est que vu qu'il est maintenant canon que le Doomguy de cet épisode est le même que dans le premier Doom, on sait qu'en réalité c'est... Juste un gars très très énervé et c'est (presque) tout... C'est amusant de voir tout ce lore (parfois un poil trop complexe) qui tient juste sur ce truc très simple, comme Azrael dans Blazblue qui défie des personnages avoir des pouvoirs extraordinaire et la seule justification "c'est qu'il est très très fort"...
Avec tout ça j'ai même pas parlé du gameplay alors que pourtant... Ben vu que j'ai moins aimé l'atmosphère c'est ça qui m'a fait continuer de jouer. C'est incroyable comme tout est frénétique, comme tout va vite, le fait que les ennemis aient tous une faiblesse différente fait qu'on change sans cesse d'arme pour répondre à leurs assauts... Et c'est dur, franchement surtout pour moi qui suis pas très bon et qui ait quand même tenu à faire le jeu en Ultra Violence... Je suis mort un nombre incalculable de fois mais les sensations le justifiait. Il y avait beaucoup de critique comme quoi on avait pas assez de munition ou ce genre de chose mais en réalité tout est prévu, et j'aime au contraire ces moments où on parcourt l'arène en mode "et merd-et merd-" pour trouver un petit ennemi sur lequel utiliser la tronçonneuse. Cette idée très simple même si pas vraiment justifié qu'un kill en tronçonneuse donne des munitions, qu'un kill sur un mec qui brûle donne de l'armure et que faire un finisher sur un mec qui clignote donne de la santé portait déjà le jeu sur Doom 2016 mais là c'est encore amplifié et il faudra vite faire ces choses là pour espérer survivre... Mais pas de panique car maintenant on a deux dash aérien ! Et d'autres armes encore plus balèze ! A la fin on ne se rend même plus compte de ce qu'on est capable de faire entre nos grenades gelantes, notre BFG, la gatling qui fait une protection ou l'épée qui one shot tout le monde... On arrive incroyablement facilement à percer des vagues d'ennemi dont la majorité posait des problèmes à eux tout seul en début de jeu !
Et je ne parle même pas des boss qui sont étonnamment bon pour la licence avec des patterns parfois très inventifs ! En clair, je suis mort souvent mais je me suis incroyablement éclaté à ce jeu
3. Paper Mario : Origami King
LE jeu Nintendo de l’année.. Sans doute parce que c’était le seul… Enfin en vrai je l’ai vraiment trouvé encore plus sympas que Color Splash avant lui (que j'aimais déjà bien) grâce notamment à ses dialogues rigolos. Sûr, comparé à l'inatteignable Paper Mario 2, on a perdu beaucoup de choses… Les mondes sont moins délirants et tous les PNJs se ressemblent à cause de ce qui est sans doute d’obscurs raisons d’ayant droits de Nintendo…
Du coup Intelligent Systems a trouvé une idée vraiment cool pour faire un monde rempli de personnalité sans pour autant dévier de l’univers Nintendo : Une invasion d’Origami. En effet vu que ce qui les définit est d’être des origamis, les ennemis peuvent totalement être des monstres classiques de l’univers Nintendo avec un petit côté creepy supplémentaire.
J’ai bien aimé les combats aléatoires qui, au lieu de demander au joueur de bourrer un bouton dans les menus, demande à résoudre un petit puzzle pour aligner les différents monstres et ainsi pouvoir les avoir en un tour… Et l’air de rien, l’exploration est un véritable plaisir, il y’a partout des petits events, des petites choses à faire, des toads à trouver notamment… Alors, dans Mario & Luigi : Paper Jam j’avais vraiment détesté ce concept de “chasse aux toads” mais là y’a vraiment trop de petits passages amusants avec ça donc je ne peux qu’applaudir. Le jeu permet d’avoir des partenaires avec un peu plus de personnalité que d’habitude et ça, c’est vraiment cool.
4. Mad Rat Dead
La surprise de l’année ! Un jeu de rythme déjanté de Nippon Ichi que je suivais grâce aux musiques de “rock / electro swing” sur lequel j’étais tombé récemment. Le compositeur de l’une de ces chaines avait en effet travaillé avec le développeur pour faire ce drôle de soft qui dispose, donc, d’une OST tellement cool que je l’écoute en ce moment même ! Drain, Mad Heart, Cheddar Chaser, plash plop gurgle, elles sont vraiment incroyables !
En gros l’idée du jeu est simple : L’action est présentée sous la forme d’un plateformer dans lequel on peut dasher, sauter, break dancer et dropper rapidement. Une musique sonne derrière et un “beat” apparaît à l’écran : Quoique le joueur veuille faire, il faut qu’il le fasse en rythme avec la chanson ! Donc les dashs, les sauts et autres acrobaties se font toujours comme un métronome et ce malgré que la musique ralentit ou accélère dans les derniers niveaux !
Certes, il y a des imprécisions, notamment dans le wall jump pas toujours simple à saisir ou certaines règles un peu obscures sur ce qui peut s’enchainer ou non et cela peut s’avérer vraiment lourdingue dans les niveaux les plus durs ( un, notamment, m’a bien agacé vers le chapitre 2 mais après ça allait ); mais malgré cela, le jeu est vraiment agréable et remplis de charme même dans son scénario ! On y incarne un rat de laboratoire mort sur sa table d’opération qui se fait ressusciter par le Dieu des souris et a la possibilité de revivre sa dernière journée pour réussir à faire quelque chose de sa vie. Lui, il se démonte pas, son rêve, c’est de tuer son humain… Un scénario à la Nippon Ichi, bien délirant comme je les aime !
5. Baldur's Gate
Il m’aura fallu ce nouveau portage Switch (sorti en 2020 tout à fait, donc ça compte) pour que j’ai enfin envie de me mettre à ce jeu. Baldur’s Gate, je le connais depuis longtemps, j’avais même le 2 quand j’étais ado mais la trop grande complexité m’a tenu à l’écart de la chose. Dans ma grande quête pour apprécier le W-RPG, j’avais tenu à faire ces jeux avant, par exemple, le célèbre Planescape Torment… Mais impossible de m’y mettre, l’interface est abscons, j’accroche pas à la manière d'interagir avec l’univers ( d’ailleurs j’ai un peu ce soucis avec Ultima VI )
Heureusement, le remake Switch remet en cause deux trois trucs comme le fait de pouvoir avancer les personnages… Simplement avec le stick. Le raccourci pour permettre ça est un peu bizarre en vrai, d’ailleurs je l’ai oublié là, mais une fois qu’on s’en rappelle c’est dingue comme tout est plus confortable. On peut toujours faire plusieurs groupes qu’on peut commander en gelant le temps et en déplaçant un curseur bien sûr mais le jeu ne mérite que rarement de telles stratégies même si certaines quêtes du début peuvent amener à des combats un poil trop durs.
En fait, même avec ça, j’ai vraiment pas aimé les combats… Mais par contre ça a été une expérience intéressante ! Beaucoup de quêtes sont cools à faire, même si j’aime pas vraiment le système de karma… Ben oui, le jeu a vraiment des répliques super funs où on peut vraiment envoyer bouler le personnage en face ou lui faire une petite vanne mais vu qu’on sait que ça va le fâcher et que tout va tourner au combat et donc à sa mort.. On évite… Là où dans un Monkey Island, je me régalais de ces répliques cyniques. C’est pas vraiment un système super intéressant pour moi qui ne fait mes jeux qu’une fois et qui a peu d’amusement à jouer les “méchants”... Mais malgré ça, il faut reconnaître que le jeu a vraiment une patte en termes d’écriture avec des petites pointes d’humour ici et là et ça, finalement, ça a été ma plus agréable surprise.
6. Trails of Cold Steel IV
Une apothéose en dent de scie...
4e épisode de 100 heures d’une série que j’ai apprécié.. Mais pas non plus adoré. Trails of Cold Steel IV a déçu beaucoup de monde et j’en fais malheureusement un peu parti… Je vias pas trop en dire parce qu’une review arrive.
Pourtant, il est plutôt haut dans la liste non ? Ben oui, on dira ce qu’on voudra, si je fais ces jeux c’est parce que j’aime beaucoup certaines choses. Le fait d’avoir un univers partagé sur autant d'épisodes est passionnant typiquement, cela donne envie de voir la suite, d’en découvrir davantage, les PNJs ont souvent des petites histoires assez amusantes et la cohérence de l’univers est cool.
Avec ça, les musiques sont cools, les combats sont parmis les meilleurs combats tour par tour que je connaisse et j’ai beau critiquer ces jeux autant de fois qu’il le faut.. Je sais que quand Hajimari no Kiseki, le prochain, sortira, je foncerai dessus…
Parce que je suis fan... Mais même alors que je suis fan, le jeu sombre de quelques place dans le top...
7. Daemon X Machina
Daemon X Machina c’est le dernier jeu de 2020 que j’ai fini.. Et je l’ai fini en janvier 2021 donc c’est un peu de la triche…. Ceci dit j’étais très content de faire un jeu de mecha en entier et j’ai pas trouvé qu’il ramait plus que ça ! Le gameplay était agréable, les armes c’était un peu bizarre car on en ramasse plein mais il y a trop de paramètres pour que je comprenne vraiment pourquoi j’en changerais à partir si des choses simples comme “l’attaque” augmente ou non. J’avais l’impression d’avoir quasi tout ce dont il me fallait dès le tiers du jeu !
L’histoire commençait bien au début avec tout un délire de mercenaires et si tout le monde est à peu près civilisé à la base, un allié lors d’une mission peut devenir un ennemi dans une autre ! On peut juste être déçu du protagoniste silencieux… Tous les autres personnages secondaires ont leurs motivations et le jeu joue aussi à donner des missions qui sentent pas très “clean”... Certains refuseront… Mais toi tu ne peux pas et ça, c’est finalement un peu frustrant. La fin du scénario est aussi un peu pffff… J’ai pas accroché.
Dans le positif, la diversité des missions était plutôt là ! Des trucs classiques bien sûr comme tuer tous les ennemis ou escorter un train mais aussi des boss sympas, de l’exploration de “donjon” ou protéger une base de projectiles qui arrivent. Y’a des trucs franchement sympas ! Je dirais que mon seul regret c’est que peu de mission utilise la forme “humaine” du héros car oui, tu peux l’utiliser et y’a UNE mission où tu dois t'infiltrer dans une base pour récupérer un mecha avec cette forme et c’est très fun !
Bref, c’était marrant mais j’en avais un peu marre vers la fin avec son méchant philosophe… Au final, l’univers m’a rappelé Astral Chain et à quel point j’avais aimé ce jeu… Il me manque beaucoup maintenant...
8. Hyrule Warrior : L’ère du fléau
… Hyrule Warrior c’est un peu compliqué car je m’amuse sincèrement en y jouant ! Du coup, pourquoi si bas ? Parce que quasi toutes les qualités de ce Hyrule Warrior, je les avais déjà dans le premier… Sauf que dans le premier, vu qu’on était sur Wii U, on avait chacun notre écran pour le coop et en plus le framerate était mieux ! Y'a un autre défaut un peu bizarre c'est que dans le premier, les unités avaient vraiment de l'importance, ils pouvaient se déplacer, apparaitre lorsqu'on prenait un fort, faire des charges, se retrouver en difficulté et ça ça a totalement disparu dans cet épisode;. Tout le monde est statique ! C'est de loin le truc le plus nul que je trouve au jeu.... Genre ils ont juste abandonné l'idée d'en faire un jeu un peu stratégique...
Un autre truc c'est que ce qui était intéressant avec l'annonce de ce jeu, c’était de voir le scénario, de voir les évènements qui mènent à Breath of the Wild… De perdre ! Car on perd normalement ! Et c’est ça qui était excitant, j’aime très peu Final Fantasy VII Crisis Core mais de loin le meilleurs truc à son sujet est sa fin déchirante où on échoue, tout simplement et je vois aucun autre jeu qui l’a fait sans que ce soit une “bad ending”.
Hélas, et c’est la raison pour laquelle je l’ai placé aussi bas, l’histoire est à la place un immense “What if” avec une raison pour laquelle “finalement on va sans doute gagner car on est dans une temporalité différente”... Et ça c’est juste ultra décevant car du coup le jeu devient infiniment moins intéressant. Le conflit entre Zelda chercheuse car c’est sa passion et Zelda qui tente de trouver les pouvoirs nécessaires pour contrer les méchants car c’est son devoir est aussi pas super bien exprimé à mon gout… Bref…. On en est à se dire qu’il vaut mieux oublier l’histoire comme le 1… Et du coup on joue à une version moins bien de ce dernier…. Sauf pour les boss tiens qui sont infiniment mieux dans celui là que dans le 1 ! Et j’aime bien le fait que les “outils” de BOTW comme la bombe, l’aimant, le truc qui change en glace soit un peu unique pour chaque perso, ça c’est cool.
9. Indivisible
Pour l'instant j'en pense pas grand chose... Mais je lui trouve des qualités !
Si ça se trouve ça s'améliore après ?
L’un des rares jeux que j’ai backé, un peu en soutien envers ce studio qui avait pondu Skullgirls. Pour être honnête jet rouvais les combos trop facile à faire dans Skullgirls ce qui le rendait assez insupportable mais malgré tout j’appréciais le courage de ce studio de prendre à bras le corps un style de jeu qu’on ne voyait pas beaucoup en Occident ( voir pas du tout… ) Pareil pour Indivisible, donc, qui reprend le système de combat de Valkyrie Profile avec une vue principalement de côté.
Puis le jeu sorti et…. Ben.. J’en ai très peu entendu parler. J’y ai pas joué pendant très longtemps d’autant que j’attendais un membre de ma famille pour y jouer en coop et une fois que je l’ai fait c’était…. Sympas… Le scénario est tellement cliché que ça en est absurde, j’ai littéralement dit “alors si ce village de départ est pas en flamme adns les 10 prochaines minutes y’a maldonne” et c’est arrivé la minute qui suit… Le méchant parle direct d’envoyer le monde entier dans les ténèbres mais au moins faut reconnaître que ça traîne pas avant de se lancer ! Et puis les dialogues ont beaucoup de punch, ça rappelle pas mal l’écriture de cartoons en fait et y’a une des filles c’est carrément Sucy de Little Witch Academia !
Du coup, le gros truc c’est que c’est un jeu qui se joue plutôt bien en coop vu que le système de combat alloue chaque bouton à un des 4 personnages de l’équipe; il suffit d’allouer la responsabilité d’un bouton à chaque joueur. Je sais pas trop pourquoi le menu pour faire ça est si compliqué cependant… Le jeu a des environnements satisfaisant pour un jeu indé mais peut être un peu low poly ? Les sprites des persos sont magnifiques par contre et le système de combat les mets bien en avant. D’ailleurs faudrait que j’apprenne à me protéger dans ce jeu..
Si je le mets si bas, c’est parce qu’au final… Ben… Il parait un peu minimaliste. On va de lieu en lieu rapidement et on se remémore d’assez peu de chose.. Mis à part les personnages qui sont sympas… PEut être que je suis un peu dur cependant ?
10. Final Fantasy VII Remake
Peut on appeler ça un remake lorsque l'esprit, le genre, le corps et le scénario du jeu est différent ?
C'est peut être discuter de ça qui lui a valu cette 10e place...
Le jeu du premier confinement… J’en ai tellement parlé de ce jeu, j’ai tellement débattu de lui que quelque part, je pouvais pas juste le mettre hors du top… Pourtant… Je lui reproche énormément de chose. Bien sûr, je déteste la “flandérisation” de l’univers, là où l’original mettait en avant l’univers et présentait l’ennemi principal Sephiroth comme une menace sourde, le remake semble le mettre à tous les coins de rue à un point où ça en est ridicule. Moi qui aimait beaucoup le concept de JENOVA, voilà que son thème a des relents de One Winged Angel… Bien sûr, tout cela est personnel, et avait commencé dès Advent Children tout en se poursuivant vers Crisis Core et maintenant FFVII Remake qui continuent à défigurer cet épisode VII qui fait pourtant partie du panthéon de mes J RPG favoris.
Dans le cas du remake tout vient de cette décision de devoir faire un jeu de 50 heures à partir de ce qui était à la base qu’une partie de jeu de 6 heures. Le simple fait qu’on soit incapable de faire des jeux de la quantité narrative de FFVII devrait déjà nous mettre la puce à l’oreille sur à quel point on a pu régresser à ce niveau… Mais bon… Au pire, le fait de rester plus longtemps à Midgard aurait pu être l’occasion de faire pleins de petites missions annexes d’AVALANCHE et de visiter les strates supérieurs de Midgar hélas, ils ne l’auront fait qu’une fois. A la place, chaque donjon prends maintenant deux bonnes heures à être résolu, tout semble être étiré et le rythme si agréable de l’original (dans cette partie de jeu en tout cas) est totalement détruit. Cloud lui même se doit d’évoluer là où dans le jeu originel, il est parfaitement normal qu’il reste ce personnage anti pathique ne s'ouvrant qu’à la fin lorsqu’il raconte enfin son passé à la première ville après Midgar...Ah, j’adore FFVII, vraiment, mais si le fait que le remake accumule les fautes de goûts restera une opinion très personnel puisque le jeu a globalement été adoré, on sera tous d’accord pour dire que l’atmosphère “horrifique” que le jeu originel tentait d’avoir est complètement perdu ici… Je ne parle même pas du final, parfaitement absurde et des ajouts scénaristiques à la mord moi le nœud pour un jeu qui, déjà, n’était pas forcément si simple à comprendre… Ils ont pas pu “juste” remaker FFVII, il a fallu qu’ils rajoutent un layer supplémentaire d’intrigue qui n’a rien à voir et que je ne spoilerais pas même si ça m’énerve.
J’ai même pas apprécié le combat plus que ça car je sortais des combats DLCs de Kingdom Hearts 3 qui étaient extrêmement énervés et sur lequel je me suis beaucoup amusé.. A coté… FFVII Remake me semblait assez mou du genou… Mais voilà, si il est 10e c’est que malgré tout il est intéressant, il marque clairement un recherche de ce que le J RPG “AAA” pourrait être avec des cinématiques ultra soigné et les restes de ces délires et gags qui faisaient le charme de ces vieux jeux ( je l’ai pas dit mais le remake est aussi un peu trop sérieux à mon gout). Un autre truc exceptionnel à mon sens c’est les discussions entre personnages pendant qu’on marche…. Elles sont, à mon sens, infiniment mieux écrites que les cinématiques principales et sont toujours un immense plaisir à écouter, tombant toujours juste dans la personnalité des personnages. Aerith passant ansi d'une espèce d’ange dont on ne sait peu de chose à un personnage appréciable, bourré d’esprit et très attachante par exemple. Ces discussions et les phases où on est un peu libre de visiter une zone et de faire les quêtes annexes qu’on veut façon Trails in the Sky, c’est un peu ce qui a sauvé le jeu, au final, pour moi… Et du coup il est 10e...
X. Bloodstained : Curse of the Moon 2
*regarde liste de jeux sortis en 2020*
............. Ah oui ! Y'avait lui !
Finalement, Bloodstained : Curse of the Moon 2 a cette place de jeux de 2020 qui ne rejoint pas le top…. Mais pourquoi ? Parce que en fait et malgré son agréable mode coop, je n’en ai tout simplement pas retenu grand chose. C’était un peu déjà le problème avec Curse of the Moon 1 et Bloodstained lui-même.
C’est sympas, j’ai rien à lui reprocher mais tiens, par exemple, The Messenger que j’ai fait l’année dernière m’a juste incroyablement plus marqué.
... En vrai je commence à me dire que c'est dommage de ne pas parler des jeux que j'ai fini en 2020 mais que je ne renseigne pas ici. Genre Phantasy Star II, Rocket Robot on Wheels, Vagrant Story, Salt and Sanctuary ou surtout tous les Rusty Lake !... encore les RPGs j'ai Legendra pour garder le fil mais les autres j'ai peur d'oublier à force..