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    Pikuniku

    Reven Niaga
    Reven Niaga

    Messages : 29
    Date d'inscription : 29/01/2016

    Pikuniku Empty Pikuniku

    Message  Reven Niaga Mer 19 Aoû - 13:34

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    Parfois, ça arrive que les français et les anglais ne se disputent pas. Oui, c’est très étrange, mais des miracles, ça arrive de temps en temps. Et parfois, quand ça arrive, un jeu-vidéo en sort. Pikuniku, malgré son nom très japonais, et malgré les katakanas sur l’image du jeu, est en effet un hybride franco-anglais, créé par  Sectordub et publié par Devolver Digital. Vous trouvez ce jeu un peu partout, sauf côté PS4. Mais entre la Switch, l’Xbox One ainsi que l’ordinateur (que vous soyez windows, mac ou linux, le jeu en a rien à faire), il y a le choix.

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    Bon, qu’est-ce que pikuniku ? Au delà du nom étrange japonisé qui ne veut pourtant pas dire pique-nique, pikuniku est un jeu très étrange. En son fort intérieur, il s’agit d’un jeu de plate-forme et de réflexion. En son fort extérieur, il est… pleins de truc. Mais surtout bizarre, délirant, grotesque, absurde. Vous jouez Piku, un monstre de montagne qui sort de sa tanière après un long sommeil pour explorer le monde, seulement pour trouver que Sunshine Inc. dérobe les gens de leur bien pour leur donner de l’argent gratos en échange. Oui oui, bon à la base, Monsieur Sunshine, un espèce de blob rose avec un haut-de-forme, dit prendre les déchets des gens et leur donne ensuite de l’argent en retour ! Le tout gratos ! C’est pas beau ça, le capitalisme à son maximum ! Les gens du premier village sur votre route sont trop content d’ailleurs. De l’argent gratuit et il prend que leur maïs ! Parfait, super, yay ! Bon, bon, certains s’inquiètent un peu pour l’économie, toussa, mais de l’argent gratuit, yay ! Piku explore donc ce petit village haut en couleur, avant de continuer sa route pour explorer le monde et se faire enrôler dans une résistance anti-Sunshine.inc parce que bon, hein, ça pue. Puis bon, pour un monstre de montagne, vous faites pas très peur. Z’êtes un oval rouge avec des pieds qui ne parle pas un mot. Même les villageois réalisent que vous êtes plus mignon que dangereux. Et bonne poire en prime, à les aider pour tout. Ou pas, car il faut dire que vos débuts en tant que gentil monstre de montagne se passent par la destruction du pont du village et d’un set de thé d’un cailloux qui a rien demandé, et en prime vous avez cassé les oeufs d’une maman oiseau. Sacré monstre mignon que vous faites ! Heureusement, que vous êtes gentils et que vous tentez d’arranger les choses. Bon, les enfants oiseaux sont un peu dégoûtés quand même, enfin libérés du joug maternel, ils se résignent un peu à contre coeur d’y retourner. Mais que voulez-vous, rien n’est parfait dans ce bas monde. Z’êtes juste un peu maladroit quoi, z’avez dormi longtemps. C’pas votre faute. Mais si, mais chut.

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    Le jeu est… étrange, si vous l’avez pas encore saisi. Visuellement, c’est un grand délire, joli à voir, simple, minimaliste, les dialogues sont bourrés de blagues, l’humeur est particulier, on l’accroche ou on l’accroche pas, vous trouvez plein de secrets qui mènent souvent à des mondes de plateforme plus durs que l’histoire principale.  Le jeu fait beaucoup de choses avec très peu de choses. Le monde est vivants et à peine sarcastique. Le jeu se prend facilement en main, les animations sont rigolotes et la physique amusante, ou frustrante, selon les énigmes.

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    Si vous vous tenez à l’histoire principale par contre, vous en voyez rapidement le bout. L’histoire cynique, à peine anti-capitaliste, de Piku et ses amis pour mettre une fin à Sunshine.inc n’est ni très longue, ni très dur, et surtout, elle n’a pas toastopia. Parce que bon, la quête annexe du toaster fâché qui vous fait faire un parcours d’obstacle toast, c’est quand même quelque chose, dans l’idée. Vous voyez le délire du jeu ? Bien, parce qu’il est difficile de le raconter, ça passe beaucoup mieux en images et en vidéo.

    Des chapeaux sont aussi au rendez-vous ! Histoire de transformer le truc rouge que vous êtes en un truc rouge avec chapeau. Entre crayon, arrosoir, fleur, des lunettes de soleil trop swag, vous allez trouver votre bonheur pour vous rendre plus beau et avancer votre exploration. Il y a aussi des trophées à collectionner. C’est fait avec plein d’amour, vraiment, on le sent que les développeurs étaient à fond dans leur trip. Et c’est drôle.

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    Pikuniku est un jeu bien écrit, avec des dialogues rigolos, il est vraiment charmant, plein de caractère, pas très dur, à moins de chercher les challenges de plateforme, et même eux, ne sont pas non plus extraordinaire. Ce n’est ni Celeste, ni Super Meat Boy. Mais son accessibilité laisse justement profiter tout le monde de ce petit univers charmant, créé avec amour et passion. Et il faut tout de même dire que pour rendre des cercles colorés avec des point noirs comme yeux expressif et attachant, fallait y aller. C’est un mélange assez étrange, mais qui fonctionne bien, d’autant si on rajoute le côté très rigolo de la physique du jeu. Qu’est-ce que je me suis amusé à juste faire n’importe quoi, à sauter et rouler partout et à danser sur place ! Plein de petit délires pour former un mega délire.

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    Le côté un peu con, quand vous êtes comme moi, vous allez quand même pas accrocher. Et c’est très désappointant. Surtout que le jeu a tous les ingrédients pour me faire tomber amoureuse. Plate-forme et énigmes ? Check. Direction artistiques délire ? Check. Humour chelou ? Check. Monde super mignon qui peut s’interpréter comme une critique politiques, sociale, etc relativement simple ? Check. Et pourtant… non, j’ai pas réussi à  accrocher. Et pourtant, j’ai essayé. Si, si fort. Jamais j’ai voulu aimer un jeu aussi fort que pikuniku. Mais non. Je ne l’ai pas détesté non plus. Il est agréable à prendre en main, mais… quelque chose n’a juste pas marché. La chimie pourtant bien dosé du jeu n’a pas marché. Il n’y a pas eu de déclic comme je m’attendais. Ceci dit, je l’ai fait et fini, donc je n’ai aucunement passé de mauvais temps. J’ai dansé avec des lunettes de soleil sur la tête de pauvre villageois.

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    Il y a aussi un mode co-op, mais comme je suis une solitaire confinée toute seule au pays de la bière et de la saucisse, je n’ai personne pour jouer avec moi en ces temps coronaesque. La vie est triste.

    Pikuniku, c’est délire et amusant. Même si je peux pas dire que j’ai réussi à accrocher, je conseille malgré tout l’expérience, je reste contente de l’avoir fait.

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    Haganeren

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    Message  Haganeren Mar 1 Sep - 1:09

    Mince, j'ai pas répondu ? J'étais sûr d'avoir répondu...

    Piku Niku je l'ai un peu fait mais je me demande si je vais pas le refaire avec ma soeur du coup je l'ai stoppé...
    En vrai, j'ai eu un peu le même sentiment que toi, le jeu a théoriquement tout pour me plaire mais "bizarrement" y'a un truc qui me manque. Ce que j'avais identifié "par moi même" c'est que j'aurais peut être aimé un peu plus de profondeur dans les dialogues, un truc plus équivalent à du Mother 3 où les choses sont plus mystérieuses. Là, au final, on est plus proche du Locoroco... Mais Locoroco il avait ses musiques incroyables pour compenser ce que n'a pas Pikuniku.

    Du coup... Je le trouve pas nul Pikuniku mais si il avait eu une super OST, des personnages très mémorables, des situations un peu folles ou des dialogues plus profonds, n'importe quoi de ces quatres trucs ou peut être encore d'autres auquel je ne pense pas là, je pense que je l'aurais vraiment dévoré.

    Là, je le trouve "juste" vraiment sympathique.
    Un peu comme toi j'ai l'impression.

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